Quand la culture devient commerce
Avec les progrès sociaux de ces dernières décennies ( 35 heures entre autres ), le divertissement, en terme de progression, est devenu un des premiers postes de dépenses pour les ménages occidentaux. Ce fait couplé avec la mondialisation de l’économie a conduit à l’émergence d’un énorme marché de divertissement évalué à plus de 1800 milliards.
Cette mine d’or n’est pas passée inaperçue pour une demi-douzaine de groupes industriels. Ces derniers ont acquis plusieurs studios de cinémas, labels de musique, éditeurs de livres, chaînes de télévision … et se sont métamorphosées en de véritables multinationales contrôlant l’industrie du divertissement. Toujours à la recherche de plus de profits, elles ont rapidement monopolisé la culture et le divertissement en remplaçant la création artistique par le marketing. Cette transformation a aussi éliminé la créativité et l’innovation. Comment en est-on arrivé là ? L'obstination de quelques uns ( les militants de la culture ) sera-t-elle suffisante pour mener à bien la résistance et inverser la tendance ? Peut-on sauver la culture avec Internet et sa capacité à supprimer les intermédiaires mercantiles, connecter les créateurs directement avec leur public ? C’est à toutes ces questions que ce livre tente de répondre…
A paraitre en septembre 2007
ISBN 978-2-915640-53-X
15 €
Salim Bouzekouk est Polytechnicien, Ingénieur des Ponts et Chaussées et du Massachusetts Institut of Technologie.
Il est l'auteur d'un livre aux Editions d'Organisation : Produire vraiment sans gaspiller.